La Nuit du générique 2019

10 avril 2019 au Forum des images, Paris.

Bande-annonce de l’évènement : Melvin Le Riboter. Musique : Contour

Nous avons eu la chance d’accueillir pour cette Nuit du générique 2019, Erica Dorn (designeuse graphique, directrice artistique de L’Île aux chiens), Tom Kan (designer graphique, réalisateur de génériques – Enter the Void) et Gaspar Noé (réalisateur), Rafik Djoumi (journaliste) et Alexandre Vuillaume-Tylski (enseignant et réalisateur).

Notre travail c’est de donner une authenticité afin de rendre les mondes plus crédibles.
— Erica Dorn, Nuit du générique 2019

Vous pouvez découvrir ci-dessous la sélection des génériques projetés lors de la Nuit du Générique 2019 sur le thème « le Cycle de la vie ».

Le Cycle de la vie - Hommage à Pablo Ferro et Michel Legrand

Le Cycle de la vie - L’enfance

Le Cycle de la vie - De l’adolescence à l’âge adulte

Le Cycle de la vie - Cycle et destin

Le Cycle de la vie - La perte et l’amour

La première image d’un film, c’est l’affiche, c’est le générique ! On ne peut pas concevoir un film sans concevoir le générique.
— Gaspar Noé, Nuit du générique 2019

La discussion entre Tom Kan et Gaspard Noé est à retrouver dans le numéro 27 (juin 2020) de Rockyrama.


« Cher prix ROSALIE

Merci de te jeter dans mes bras, ou plutôt dans mes mains. 
Je te suis reconnaissant de reconnaître mon travail.

Ces petits génériques jaillissent de ma tête et mes ciseaux à chaque fois qu’un épisode est tourné.

C’est une mini récréation que j’attends avec impatience quand je filme les 99% restant de l’histoire.

La méthode excuse l’asymétrie. Et le tordu met l’idée en valeur.
C’est l’exécution de l’exécution, c’est à dire la démolition de l’ordre qui fait entendre sa voix, ou plutôt la mienne.
Je veux dire que la facture inachevée oriente l’attention du spectateur vers ce que le générique cherche à raconter.

Et zut, je crois que j’essaie d’intellectualiser pour avoir l’air malin.
En gros, je pars de la dernière image du film avant le générique.
Je la reproduis tant bien que mal avec mes moyens limités: papier pour enfants, colle, ciseaux, smartphone en position “accéléré”.
Je transforme cette image en “KIDDING” utilisant la transition la plus absurde ou surprenante,
puis je transforme les lettres KIDDING à nouveau, cette fois vers la première image de la suite de l’épisode.
C’est assez brutal. C’est fait pour réveiller et être en forme pour bien suivre l’histoire.

Et puis c’est drôle de se dire que le réalisateur a aussi fabriqué le générique.
Ca fait premier court métrage. »

Lettre de Michel Gondry, lors de la remise du Prix Rosalie 2019, La Nuit du Générique.


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