La Nuit du générique 2018
12 avril 2018 au Forum des images, Paris.
“Steven Spielberg est venu me chercher avant même de commencer à filmer. Il se rendait compte de la plus-value que pouvait apporter un logo pour le branding. Alors j’ai créé un logo qu’on a mis sur un t-shirt. (...) Et tout ça avant même le début du tournage. ”
Les réalisateurs de génériques Dan Perri (L'Exorciste, Taxi Driver, Star Wars, Les guerriers de la nuit...), ainsi que Miki Kato et Nic Benns du studio anglais Momoco ont présenté leur travail.
Des projections de génériques d’hier et d’aujourd’hui autour du thème de la science-fiction ont ponctuées une discussion entre Alexandre Vuillaume-Tylski (maître conférence, réalisateur pour Blow Up sur Arte) et Rafik Djoumi (notamment rédacteur en chef du magazine BiTS sur Arte).
résumé de la Nuit du générique
“Raconter des histoires, c’est que je fais lors ce que je pense à un nouveau générique.”
Génériques et science-fiction - Voyages insterstellaires
Génériques et science-fiction - Machines et technologie
Génériques et science-fiction - Génétique et aliens
Discours de Batmanu, lors de la remise du Prix Rosalie
« Bonsoir à toutes et tous,
Malheureusement ne pouvant être parmi vous, voici un petit texte, par voix interposée.
Je suis très flatté tout d’abord d’avoir été sélectionné mais aussi d’avoir remporté ce prix.
Je dois remercier Laure Chapalain, Alexandre Vuillaume-Tylski, Kook Ewo, et tout ceux qui font que cet art soit reconnu comme un art à part entière... bravo.
J’ai eu la chance de travailler avec ce grand monsieur du cinéma, Volker Schlöndorff. Du haut de ses 79 ans et avec une carrière cinématographique exceptionnelle, j’ai rencontré quelqu'un d'une humanité, d’une ouverture et d'un talent exceptionnels. Associé à son monteur, Hervé Schneid, avec qui j’ai aussi eu la chance de collaborer à plusieurs reprise, ce fut un plaisir de participer à cette aventure.
Petite explication de texte :
Le générique se base sur une mise en abime du passé et du présent, du conscient et du subconscient (noir/blanc). Laissant apparaître sous forme architecturale, liées aux caractères d'imprimerie, le lien entre les deux temporalités, basculant par moment d'un côté à l’autre.
La structure mouvante des formes géométrique soutenues par le son situe et soutient la narration du film, l'arrivée de l'écrivain, Max Zorn, à New York.
Le titre manuscrit par le comédien (Stellan Skarsgard) laisse sous-entendre que le roman est en cours d'écriture... que le film débute...
J’espère ne pas avoir perdu tout le monde... donc merci.
Et bravo aussi aux autres talentueux participants, Olivier, Laurent.... et tout ceux qui font que cet exercice de style existe et soit aussi riche....
Enjoy. »
La discussion entre Dan Perri et Alexandre Vuillaume-Tylski a été publié dans le n° 29 de la revue Rockyrama (décembre 2020).